Chapter News

Introductory comments by Michel Barnier

Good morning to all of you.

I am very happy to be here with you today for a short press briefing.

My goal today is to explain what we have done so far, and the spirit in which the Commission prepares itself.

All of you will understand that it is too soon to talk today about the details of Brexit.

At the end of July, President Juncker appointed me as the Commission’s Chief Negotiator for the preparation and conduct of the negotiations with the United Kingdom.

Two months ago, I took up office.

Let me make a first general remark. We are entering uncharted waters. The work will be legally complex, politically sensitive, and will have important consequences for our economies and for our people on both sides of the Channel.

Let me also add a very personal remark: I was 21 years old when I voted for the first time, in the French referendum on the accession of the United Kingdom to the European Communities. I voted yes. I still think today that I made the right choice.

Five months ago a majority of British citizens voted to leave the European Union. We now need to deal with this new situation, and organise an orderly withdrawal.

I have used the last two months to prepare for the complex negotiations that lie ahead of us. To listen to the Member States, to listen to the European Parliament.

The first task that President Juncker gave me was to visit all the Member States, to travel to each and every one of the capitals. So far, I have visited 18 Member States and I will complete my tour by the end of January.

In parallel, we are building a small team of 30 people with solid expertise in all policies.

This Task Force, together with all the services of the European Commission, has screened all the acquis of the European Union to identify the issues that will be discussed during the negotiations.

Together with colleagues from the European Council, I have participated in bilateral meetings with the Sherpas of the 27 Heads of State or Government.

Mesdames, messieurs, la semaine dernière, nous avons aussi organisé, ensemble avec le Conseil et le Parlement européen, un séminaire technique avec les experts des 27 gouvernements pour créer une compréhension commune de tous les aspects juridiques, techniques, financiers des enjeux de cette négociation. Et c’est dans le même esprit que j’entretiens un dialogue régulier avec Guy Verhofstadt et la Conférence des Présidents des groupes politiques du Parlement européen.

Le Président Jean-Claude Juncker m’a également demandé de faire le point régulièrement avec le Collège des Commissaires, et j’ai eu un tout premier échange avec les Commissaires, mercredi dernier.

Pour être complet, nous avons également établi avec mon équipe et la Task Force le dialogue avec d’autres acteurs institutionnels importants: la Banque Centrale européenne, la Banque européenne d’investissement, Europol et naturellement la Cour européenne de Justice.

Enfin, je rencontrerai dans les prochaines semaines les responsables du Comité des régions et du Comité économique et social européen.

Pour toutes ces raisons, la Commission européenne s’est préparée et l’Union européenne est prête à recevoir la notification britannique.

The EU is ready to receive notification. 

Time will be short.

It is clear that the period for actual negotiations will be shorter than 2 years. At the beginning, the two years include the time to the European Council to set guidelines, and for the Council to authorise negotiations, based on a recommendation of the Commission.

And at the end, the agreement must, of course, be approved by the Council and the European Parliament. Finally, the UK will have to approve the agreement.  All within the two year period.

All in all, there will be less than 18 months to negotiate. Once again that is short. Should the UK notify the Council by the end of March 2017 – as Prime Minister Theresa May said she would – it is safe to say that negotiations could start a few weeks later, and an Article 50 agreement be reached by October 2018.

Let me now turn to the principles that will guide this negotiation in the framework set by the 27 last June.

Four main ideas have informed our preparation so far.

First, unity. Unity is the strength of the European Union and President Juncker and I are determined to preserve the unity and the interest of the EU27 in the Brexit negotiations. This determination is shared by all governments.

Second, being a Member of the European Union comes with rights and benefits. Third countries can never have the same rights and benefits, since they are not subject to the same obligations.

Third, negotiations will not start before notification. Fourth, the Single Market and its four freedoms are indivisible. Cherry picking is not an option.  

Nous savons aussi que cet accord sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne devra prendre en compte la future relation que nous voulons construire ensemble, c’est aussi ce que dit l’article 50 du Traité. Je ne veux pas spéculer aujourd’hui sur ce que sera cette relation. D’ailleurs, plusieurs d’entre vous savent que je n’aime pas beaucoup la spéculation.

C’est aux Britanniques d’abord de dire quelle relation ils souhaitent, et aux 27 pays membres de l’Union de définir l’avenir que nous voulons construire en commun avec le Royaume-Uni.

Cet accord sera évidemment d’une autre nature juridique et consacrera ce que j’appellerai le nouveau partenariat avec le Royaume Uni après son départ.

Pour terminer, je reviens à la négociation sur le Brexit elle-même. Le Conseil européen, comme c’est son rôle et sa responsabilité, fixera dans les semaines et les mois qui viennent le cadre des négociations et définira les intérêts des 27 pays de l’Union européenne.

Chacun comprend que la Commission européenne possède l’expertise et des compétences qui la rendent indispensable pour mener à bien cette négociation.

Mais, n’oubliant rien de mon expérience depuis 15 ans dans les chacune de ces institutions – Conseil européen, le Conseil, le Parlement et à deux reprises à la Commission européenne – je sais où se trouve la valeur ajoutée de chacune de ces institutions. Je connais et nous respecterons le rôle et la responsabilité de chacune de ces institutions européennes.

Aujourd’hui, je veux assurer que la Commission est à la disposition des Etats membres et du Conseil européen et qu’elle travaillera également en bonne entente avec le Parlement européen.

Mesdames et Messieurs, c’est dans cet esprit que nous abordons cette négociation avec le Royaume-Uni. Le plus tôt sera le mieux.

Nous avons un intérêt commun à ne pas prolonger l’incertitude. Et puis, de notre côté, nous devons pouvoir nous concentrer sur l’agenda européen lui-même, sur cette nouvelle page de la construction européenne qu’il appartiendra aux institutions européennes et aux Etats membres d’impulser.

Dans un monde marqué par tant de déséquilibres nouveaux, ma conviction profonde reste la même : l’Europe doit être le socle sur lequel les Européens peuvent s’appuyer pour bâtir. Pour leur sécurité, pour leur défense, pour leur prospérité. Et parce que l’avenir se dessine mieux ensemble. Mieux vaut être solidaire que solitaire.

Les 27 et les institutions européennes sont unis dans ces négociations et elles le resteront.

Let me therefore conclude by stating again that we are ready. “Keep Calm and Negotiate”.

Compliments of the European Commission